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LES JOURS DE LA FRANCOPHONIE

La conférence, plus connue sous le nom de "Sommet de la Francophonie ", se réunira les 28 et 29 septembre 2006 à Bucarest et accordera au thème de l'éducation et des technologies de l'information et de la communication une place centrale.


IN MEMORIAM.

2006 Année Senghor
Leopold Sedar Senghor - L’eternité est née a la campagne …

Les rapprochements entre BLAGA et SENGHOR, le poete français d’origine sénégalaise, pouvaient etre traduits et par leur extase et méditation, réservés, par les deux créateurs, au monde de la campagne.
La visite non officielle réservée a ce grand écrivain et homme d’état en Roumanie et notamment a Brasov a pu etre inscrite dans la ligne de promouvoir les valeurs culturelles nationales qui rapprochaient la France de la Roumanie, et par cette filiere, la Roumanie du Sénégal, deux pays éloignés, mais tres proches par leurs traditions et habitudes .
Senghor représentait a cette époque l’importance de la dimension culturelle dans les relations entre les nations. A sa demande, le chef d’état sénégalais a désiré visiter une ferme d’état et une coopérative agricole de production. A CRISTIAN, l’important invité a été impressionné par le talent et le pragmatisme des paysans du secteur zootechnique et de leurs expériences concernant la plantation des pommes de terre. Les productions élevées situaient les paysans de cette région parmi les premiers de toutes les régions de la Roumanie.
Prenant en calcul la personnalité d’exception de l’invité, poete et théoricien renommé dans le monde, membre de l’Académie Française, on a du beaucoup penser a la place ou le maire du Brasov pouvait lui offrir un déjeuner. Finalement on s’est arreté a « Coliba Haiducului », ou l’ambiance purement roumaine et le cadre naturel d’exception, offraient des conditions excellentes pour un déjeuner amical.
L’endroit situé sur la crete d’une colline tout prés de la foret faisaient penser au dicton: « Le roumain est frere avec la foret«, par sa construction en bois de qualité, par ses ressemblances avec les maisons roumaines de la zone BRAN – RUCAR.
Apres une promenade d’agrément,avec la télécabine jusqu’au massif Postavarul, la délégation este arrivée a « Coliba », fatiguée et assoiffée.
A l’entrée on a été reçu par une jolie fille qui nous offrait du pain et sel traditionnel et d’une garde des « haiduci » (guerriers) armés avec des sabres et des boucliers. Le chef de la garde nous a conduit sous le sapin centenaire, d’apres ses dimensions, qui se trouvait au milieu de la petite clairiere, ou se grillaient au feu de bois des gouters préparés de viande de porc et de mouton et a l’entrée de restaurant, dans les rythmes d’une mélodie de bienvenue, les garçons habillés en costumes de vrais guerriers, attendaient avec leurs plateaux paysans en bois remplis par des boissons traditionnelles de la région . Senghor a dégusté avec plaisir une boisson préparée dans la région en exclamant étonné: « mais il a le gout de sapin ». Je lui ai expliqué qu’il avait raison, la boisson c’est une eau de vie qui ressemble au gin préparé dans la région, d’apres une méthode originaire, a base de boutons de sapin maturés et macérés un certain délai. Apres les moments passés sous le vieux sapin, la délégation est entrée dans le restaurant ou, au milieu de la salle il y était préparé une belle table en bois massif et les chaises couvertes avec des fourrures de mouton, qui t’invitaient a t’assoir et te reposer.
Dans cette atmosphere, le distingué invité a eu une surprise tres spéciale.
Dans la salle de restaurant est venu un orchestre des vertueux qui a commencé a interpréter une mélodie rythmée du folklore africain. Sur ce fond, une jeune étudiante de la Faculté de philologie (section française) a commencé a réciter des vers de volumes « Les éthiopiques » et « Nocturnes », créations poétiques appartenant au grand poete et esthete africain. La modulation de la voix de l’interprete résonnait parfaitement avec la musique produisant un grand effet, dans cette atmosphere intime, effet ressenti par tout le monde, pour la plus grande émotion et satisfaction de l’auteur.
A la fin de cette courte présentation, quelques mots pour « le patron » de ce restaurant, Viorel NICA, qui depuis 30 ans est l’administrateur de cette marque de grand succes, avec un grand impact sur tous les touristes roumains ou étrangers. Pour Viorel chaque touriste est un client, étant traité avec la meme responsabilité indifférente de sa position sociale ou de son argent.
Son travail passionné fait avec dévouement, responsabilité et sacrifice assure une qualité de ses services parmi les meilleurs dans tout le pays. Beaucoup de clients confondent le restaurant avec le « patron ».
« Ce soir je t’invite chez VIOREL » c’est une invitation qui ne manque jamais l’adresse
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Traduit du Roumain-Elena Rossi
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Valeriu Iordan Popescu
"Les Coulisses Diplomatique des scenarios planetaires"

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